En cas de chute de cheveux, n’attendez pas que le problème se résolve tout seul !
Car malheureusement, pour certains candidats à la greffe, il est déjà trop tard. Si vous avez dans l’idée de faire une intervention, il ne faut surtout pas attendre d’avoir perdu tous ses cheveux avant de se lancer.
Nous disposons tous d’une zone donneuse limitée, il serait utopique de penser qu’une greffe de cheveux suffirait à remplir un crâne complètement chauve. Dans cet article, je vous aide à savoir quand faire votre greffe de cheveux.
Le bon timing pour faire sa greffe de cheveux
Le problème, c’est que l’on entend ou qu’on lit souvent tout et n’importe quoi sur internet.
« Il faut attendre d’avoir tout perdu avant d’effectuer une greffe », « Il n’est pas possible de ralentir la chute de cheveux », « La greffe ça fait champs de poireaux »…
En gros vous devez vous résigner.
Et là vous tombez dans le piège : vous laissez passer le temps, vous vous cachez le problème, vous perdez espoir jusqu’au moment de tomber sur la publicité d’une clinique qui vous promet monts et merveilles. Mais dans certains cas, il est déjà trop tard.
Dans quels cas effectuer une greffe ?
Prenons des exemples concrets.
Premier cas de figure, une personne ayant perdu l’ensemble de ses cheveux et qui dispose d’une zone donneuse réduite.
Faut-il tenter la greffe ?
Et bien non. Cette configuration nécessiterait d’implanter l’équivalent de deux à trois fois la zone donneuse pour couvrir l’intégralité du crâne avec un minimum de densité.
Deuxième cas de figure, un homme constate qu’il perd un peu de densité mais il n’y a pas vraiment de zones dégarnies.
Doit-il songer à la greffe ?
Et bien non, sans zone réellement dégarnie il serait trop tôt pour envisager une intervention. Il n’y a pas eu de vraie perte de racines ou de follicules mais juste un affinement global de la chevelure. Une greffe prématurée risquerait de provoquer une perte réactionnelle, appelée shock loss. Les nouveaux cheveux rentreraient en compétition avec les cheveux déjà présents, les plus fins, ce qui les ferait tomber.
Troisième cas de figure, vous remarquez depuis quelques temps que votre ligne frontale a tendance à reculer, qu’elle n’a plus du tout la même forme et que vos golfes en particulier sont bien dégarnis.
Il ne fait guère de doutes dans le cas présent que vous avez un début de calvitie.
C’est alors un moment parfait pour songer à une première greffe de cheveux pour restaurer votre ligne frontale, pour entreprendre un protocole pour préserver vos cheveux natifs et donc ralentir votre calvitie.
À quel âge faire une greffe ?
Y’a-t-il un âge minimum ou un âge limite pour faire une greffe de cheveux ?
Il est souvent déconseillé d’effectuer une greffe avant l’âge de 22 ou 23 ans dans la mesure où, en-dessous de cet âge, il est difficile d’évaluer l’évolution réelle et la rapidité de la chute de cheveux, si cette chute va s’accélérer ou se stabiliser. Même s’il n’y a pas de règle et que tout est évalué au cas par cas, on peut plus facilement envisager la greffe à partir de 23 ans.
Concernant l’âge limite, là aussi il faut évaluer au cas par cas. À partir du moment où la personne est en bonne santé, on assiste à de très bons résultats, y compris chez des clients âgés.
Pour résumer, le candidat idéal à la greffe de cheveux se situerait, sur l’échelle de Norwood, entre un Norwood 1 et un Norwood 5.
Dans ces cas de figure, si la zone donneuse est bonne, une à deux séances vous permettront de retrouver un bon niveau de densité et des résultats naturels.
Dans tous les cas, il faut réfléchir dès le début de votre alopécie à un protocole à mettre en place des traitements anti-chute vraiment efficace, des compléments alimentaires… et ne pas hésiter à consulter des professionnels qui sauront vous conseiller.
Si vous souhaitez faire une greffe de cheveux mais que vous n’êtes pas sûr que c’est le bon moment ou que vous souhaitez vous assurer de faire votre intervention avec un véritable spécialiste de la FUE, NE PERDEZ PAS DE TEMPS!